Rénovation énergétique : et si l’agent immobilier faisait la différence - Atelier Congrès 2025

Publié le 27 Novembre 2025

Comprendre le rôle et l’importance que l’agent immobilier peut jouer en matière de rénovation énergétique.

Mis en place et animé par Syndic Reno Support, cet atelier avait pour objectif de faire comprendre qu’en matière de rénovation énergétique, les métiers de syndic, régisseur ou courtier sont des métiers plus « verts » qu’on ne le pense. Les actions quotidiennes que ceux-ci mettront en place dans leur pratique professionnelle peuvent véritablement faire la différence et mener à des projets ambitieux et porteurs d'avenir.

L’atelier se présentait sous forme de jeu de société coopératif et était axé sur une mise en situation pratique de la réalité des différents métiers d’agent immobilier. Près d’une centaine de participants se sont donc répartis en petits groupes de huit autour d’une table, prêts à échanger et à argumenter.

Le but du jeu ? Mener à bien collectivement une des quatre missions tournant autour de la rénovation énergétique des biens. Certaines missions étaient orientées « syndics », comme « Faciliter la prise de décision » pour des travaux ou encore « Fluidifier la gestion du chantier ». La mission « Rénover un bien loué » s’adressait typiquement au régisseur, alors que les futurs courtiers se sont plutôt regroupés vers « Optimiser une vente ».

La petite difficulté supplémentaire consistait à devoir prendre en compte différents types d’interlocuteurs, en analysant leur personnalité. En tant que professionnel, l’agent immobilier a en effet toujours intérêt à adapter sa communication pour en maximiser l’impact.

Première étape : identifier, parmi différents argumentaires, ceux qui sont pertinents comme leviers pour mener à bien leur mission. Les économies d’énergies étant rarement la motivation la plus porteuse, les participants étaient invités à débattre et à choisir parmi d’autres arguments comme « Réduire son impact sur l’environnement », « Améliorer le confort et le bien-être », « Prévoir et anticiper les dépenses » ou encore « Préserver la valeur patrimoniale et l’image, la qualité de son bien et de son immeuble ». Il leur a fallu également penser à éviter certains freins potentiels : intérêts contradictoires entre interlocuteurs, risque de « rénoviction » (éviction pour cause de rénovation), ou encore, en copropriété, inertie de la majorité silencieuse.

Une fois ces éléments identifiés, les participants ont dû sélectionner, parmi différents outils de communication ou actions concrètes, celles qui étaient les plus judicieuses à mettre en place. Ce fut l’occasion d’échanges et de débats riches et stimulants.

Dans un second temps, toutes les équipes ont été invitées à encoder leurs choix via un QR code. Les réponses ont ensuite été analysées collectivement, permettant de comparer les solutions retenues par les différents groupes et de mettre en évidence les raisonnements les plus porteurs.

Finalement, les étudiants et apprenants ont fortement apprécié la première phase de mise en pratique et les discussions suscitées lors de l’atelier. Ils ont également appris de nombreuses notions et arguments qui leur seront utiles dans leur futur métier. La deuxième partie leur a permis de comprendre en quoi les autres métiers pouvaient également faire la différence en matière de rénovation énergétique.

Un petit bémol toutefois : l’atelier ayant rencontré un grand succès, les échanges finaux ont dû être limités. Mais il s’agit d’une première réussite pour cet atelier sous forme de jeu de société interactif. L’intérêt des étudiants, apprenants et professeurs pour réitérer l’expérience en plus petits groupes est bel et bien là. À refaire, donc !